Je rédige pour vous.

Un peu d’histoire :
En Égypte, le bon fonctionnement de l'État reposait essentiellement sur les scribes. Administrateurs, comptables, littérateurs ou écrivains publics, ces maîtres de l'écriture étaient omniprésents. Les premiers scribes ont été des membres de l'entourage du pharaon. Mais à la fin de l'Ancien Empire ils deviennent beaucoup plus nombreux et forment une caste dans laquelle le métier se transmet de père en fils. Dans les civilisations antiques mésopotamienne et chinoise, le scribe appartenait à l'élite de la société. La caste des lettrés de l'empire chinois des Han détenait seule la clé des milliers de caractères qu'elle avait mis au point. Dans l'Inde ancienne, les inscriptions officielles étaient confiées à la classe des kdyqshta.  Dans la Gaule celtique, les druides jouent un rôle similaire. Ils gèrent et comptabilisent les biens. Cette fonction d’intermédiaire entre les puissants et leurs administrés, pour la plupart analphabètes, est ensuite reprise par les ecclésiastiques. Au Moyen-âge, ce sont des travailleurs de la rue, sans statut, libres de tout contrôle. En 1280, Paris compte plus de 60 écrivains pour le public, qui se tiennent aux abords du Palais, près du Pont Neuf et qui servent aussi bien de rédacteurs, d’interprètes, de conciliateurs, de confesseurs, que de psychologues.